La Princesse Blanche

Roman historique de Philippa Gregory, paru en 2014

L’Histoire : 1485. Après la mort, au combat, de Richard III, la princesse Elisabeth d’York se voit contrainte d’épouser le vainqueur, Henri Tudor. Cette alliance, qui doit unir les deux Maisons royales d’Angleterre, est un crève-cœur pour la jeune femme, déchirée entre un époux méfiant et les siens, qui la tiennent désormais à l’écart. En effet, en dépit du mariage d’Elisabeth, les York cherchent toujours à renverser le nouveau roi d’Angleterre. Tandis que la princesse donne un héritier à Henri VII, il se murmure que le prince Richard – jeune frère d’Elisabeth disparu en 1483 et prétendant au trône – est vivant…

Faits historiques : Le lecteur suit le règne agité d’Henri VII, qui doit sans cesse faire face à des soulèvements de la part des Yorkistes, partisans de la branche dont descend son épouse, Elisabeth. Parce qu’il a acquis sa couronne sur un champ de bataille, Henri Tudor doit prouver continuellement qu’il est bien le roi légitime.

Personnage principal : Elisabeth d’York est la « Princesse Blanche » (couleur de la rose des York). Fille du roi d’Angleterre d’Edouard IV, elle est un temps pressentie pour épouser son oncle Richard III. Lorsque ce dernier est vaincu et tué par l’armée d’Henri Tudor, descendant des Lancastre, Elisabeth doit convoler avec le nouveau roi, pour renforcer sa légitimité. Pour elle, c’est également le seul moyen de réaliser son rêve : devenir reine d’Angleterre. Tiraillée entre son époux et sa famille, humiliée par sa belle-mère, Elisabeth cherche sa place dans une Angleterre divisée entre les York et les Tudor.

Mon avis : 4/5. A travers ce roman, écrit à la première personne, nous suivons la destinée d’Elisabeth, depuis la mort de Richard III jusqu’en 1499, dans un royaume où les alliances font place aux trahisons et aux complots toujours plus nombreux. Il est cependant dommage que le roman ne couvre pas la vie entière de la princesse Elisabeth.